Qui est-il, que fait-il ?
Le Comité Economique et Social (CSE) devient progressivement obligatoire dans toutes les entreprises de plus de 11 salariés en France. Au 1er janvier 2020, toutes les entreprises devront avoir fusionné leurs instances représentatives et ainsi faire place au CSE.
Le CSE regroupe les anciennes instances :
Toute entreprise possédant plus de 11 salariés se doit de constituer un CSE. En-dessous de cet effectif, celui-ci est facultatif et peut être constitué par convention ou accord collectif de travail.
Le CSE récupère les prérogatives du CE, des DP et du CHSCT. Cette nouvelle instance unique devra
s’occuper de l’ensemble des sujets de l’entreprise.
Le CSE veille à préserver l’intérêt des salariés dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’entreprise, aux conditions de travail et de formation, à l’égalité professionnelle, à la réorganisation de services ou aux projets de licenciement économique.
L'employeur doit consulter le CSE lors de toutes décisions prises sur ces sujets.
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Le CSE doit être consulté lors de décisions qui impliquent des changements au niveau de l’organisation générale de l’entreprise (volume et/ou structure des effectifs, organisation économique et juridique, conditions de travail, introduction de nouvelles technologies).
Dans le cadre de sa mission sociale et culturelle, le CSE tend à faciliter l’accès aux loisirs, aux vacances et à la culture à l’ensemble des salariés ainsi qu’à leur famille.
Il gère les ASC (Activités Sociales et Culturelles) et garantit une répartition équitable du budget des œuvres sociales et une transparence du suivi des dépenses et des conditions d’attribution des subventions à ses bénéficiaires.
Le CSE a pour mission de garantir des conditions de travail qui protègent la santé et la sécurité des salariés.
Exemples : le CSE procède à l’analyse des risques professionnels, il vise à faciliter l’accès des femmes à l’emploi et à résoudre les problèmes liés à la maternité, l’adoption et à l’aménagement des postes de travail pour personnes handicapées.
Les membres du CSE Région Rhône-Alpes
Le CSE-R Rhône-Alpes participe à 1 Réunion tous les 2 mois à Lyon. Côté employeur, il est présidé par le DR (Directeur Régional).
Il est composé de 14 Titulaires + 14 Suppléants élus parmi les salariés de la région.
Fonctions de notre CSE au niveau régional :
Parmi ses membres, le CSE élit un bureau afin d’assurer la gestion quotidienne des activités et l’application des décisions prises en réunion plénière.
Véritable organe exécutif, le Bureau du CSE est composé de :
Un(e) Secrétaire : Elu(e) parmi les membres titulaires, qui organise le travail et coordonne les relations entre les élus et le Président.
Un(e) Trésorièr(e) : Elu(e) parmi les membres titulaires, responsable de tout élément comptable en rapport avec les activités du CSE.
Ils peuvent tous deux être assistés d’un secrétaire et d’un trésorier adjoint.
La CSSCT (Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail)
Elle est obligatoire dans les entreprises d’au moins 300 salariés, elle veille au bien-être des employés dans l’entreprise.
Notre Commision SSCT pour la région Rhône-Alpes se réunit tous les 2 mois lors d'une réunion à Lyon. Elle est informée des problématiques liées à la Santé, la Sécurité et les Conditions de Travail de l’ensemble des 13 magasins de la région. Cette Commission travaille en collaboration avec le CSE-R.
Elle est composé de 14 membres désignés par le CSE-R, dont 1 Coordinatrice et 1 Coordinateur Adjoint.
Au quotidien, les salariés prennent contact leur RP SSCT (Représentant de Proximité dédié Santé Sécurité et Conditions de Travail) en magasin afin que ceux-ci remontent les demandes auprès de la Commission SSCT.
Les RP SSCT sont les relais en magasin de la CSSCT. Ils effectuent 1 visite trimestrielle de leur magasin avec la Direction.
Fonctions et rôle des RP SSCT :
Le CSE est doté :
Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à 0,2% de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 2 000 salariés et à 0,22 % dans les entreprises de plus de 2000 salariés. Il est exclusivement dédié aux frais de fonctionnement administratif, à la formation, à l'équipement en mobilier ou informatique, aux frais de communication, ou encore aux frais de déplacements.
Le budget des ASC est lui utilisé pour l'ensemble des prestations ou offres dédiées aux salariés et à leurs familles, dans les domaines des vacances, du sport, de la culture, de la billetterie, etc.
L'employeur verse la subvention de fonctionnement. Le budget des activités sociales et culturelles est fixé par accord d'entreprise.
Le CSE a la possibilité de transférer une partie de l’excédent du budget de fonctionnement vers le budget ASC : le comité peut décider, par une délibération, de transférer une partie du montant de l’excédent annuel du budget de fonctionnement à la subvention destinée aux activités sociales et culturelles (et inversement de ce dernier vers le premier). Un décret précisera le montant et modalités de transfert.
Seulement 10% de l’excédent du budget annuel des activités sociales et culturelles peuvent être transférés vers le budget de fonctionnement. En revanche, le transfert des réserves antérieures n’est pas autorisé.